Pour une voyance engagée:
C'est avec consternation que j'ai jadis constaté la mauvaise image de notre métier, dûe en grande partie à la pratique mercantiliste dite "des travaux occultes".
En plus de nous faire passer pour des escrocs et des manipulateurs, cette pratique nous a valu d'être vus comme des insensés.
En 2011, j'ai eu la chance de prendre la parole dans le journal "l'école des parents" qui s'adresse à un public d'éducateurs afin de m'exprimer sur la pratique des "guérisons" autrement dit du magnétisme, afin de corriger l'angle de vue de nos concitoyens concernant cette pratique que j'ai distinguée d'une pratique manipulatoire pour en affirmer le principe libératoire pour l'individu demandeur.
De plus, j'ai insisté sur le fait que le corps médical nous regardait "de travers" nous classant par les catégories psychiatriques sous un label de "schizophrénie".
Plus qu'un éclaircissement de concepts il s'agissait de facto de plaider pour une libre collaboration entre médecine occidentale et savoir-faire du magnétiseur.
Aujourd'hui, c'est pour une autre cause que j'affirme mon point de vue.
Après avoir pataugé dans l'eau trouble de la sorcellerie et des pratiques douteuses, aujourd'hui il me semble que nous assistons à l'avènement de la mièvrerie, avec force de bons sentiments, de lumière à tort et à travers, de paix et d'amour la bouche en coeur, les bras ouverts.....
C'est tout aussi consternant.
La question est la suivante: devons nous à jamais osciller entre le Mal et le Bien de manière tout aussi décérébrée, sans jamais prendre conscience des enjeux politiques et sociaux dans lesquels nous pouvons cependant apporter notre contribution?
Et alors que les gens nous confient leur essentiel c'est à dire leur être tout entier, leurs joies et leurs peines, mais leurs convictions aussi, devons nous nous cantonner à débiter des clichés, de mièvres messages sur le sens de la vie?
Quand on parle de spiritualité c'est à tort et à travers sans considérer le fait qu'il s'agit d'un travail de l'être à ce titre toujours en devenir et en renégiociation car nul n'est parfait.
Ce travail de l'être on le trouve pourtant énoncé chez des philosophes, comme LEVINAS par exemple.
Partant, notre communauté de mediums n'est elle pas réduite par sa propre volonté à des considérations manichéennes, sans grande ouverture ni traitement de l'humain avec sa dimension spécifique qui est la recherche de l'élévation sans jamais y parvenir tout à fait mais avec le souci d'y tendre en permanence, occultant alors la mission d'éclaireur qui devrait être la marque de noblesse de notre exercice.
C'est en ce sens que j'ai toujours signé lumineusement, non pas pour me substituer à la Lumière du Très-Haut, mais bien plutôt comme la baroudeuse que je suis qui aimera toujours les autres pour les précéder sur les chemins et faire en sorte que les écorchures aux genoux subies sur un chemin broussailleux, c'est à dire par l'invention de solutions originales aux problèmes de nos contemporains, soient sur moi pour éviter qu'elles ne blessent ceux qui s'adressent à moi.
Ceci est ma conception de l'exercice mediumnique comme inventeur, comme éclaireur, comme un être qui aime les autres au point de s'y engager tout entier.
Alors oui, je milite pour une voyance engagée dans la vie de ceux qui nous demandent de l'aide, mais aussi dans la société dont nous avons à tort trop souvent été écartés depuis des siècles et des siècles, nous marginalisant. Et si jadis nous subissions cette situation, nous l'avons par après entretenue de par le peu de cas fait envers notre prochain et la société qui nous entoure.
Clairvoyance vous dites? Oui, alors capacité d'alerter, d'anticiper, y compris pour le contexte dans lequel les humains se meuvent, et nous aussi d'ailleurs, la société.
Lumineusement,
Mickaelle.
C'est avec consternation que j'ai jadis constaté la mauvaise image de notre métier, dûe en grande partie à la pratique mercantiliste dite "des travaux occultes".
En plus de nous faire passer pour des escrocs et des manipulateurs, cette pratique nous a valu d'être vus comme des insensés.
En 2011, j'ai eu la chance de prendre la parole dans le journal "l'école des parents" qui s'adresse à un public d'éducateurs afin de m'exprimer sur la pratique des "guérisons" autrement dit du magnétisme, afin de corriger l'angle de vue de nos concitoyens concernant cette pratique que j'ai distinguée d'une pratique manipulatoire pour en affirmer le principe libératoire pour l'individu demandeur.
De plus, j'ai insisté sur le fait que le corps médical nous regardait "de travers" nous classant par les catégories psychiatriques sous un label de "schizophrénie".
Plus qu'un éclaircissement de concepts il s'agissait de facto de plaider pour une libre collaboration entre médecine occidentale et savoir-faire du magnétiseur.
Aujourd'hui, c'est pour une autre cause que j'affirme mon point de vue.
Après avoir pataugé dans l'eau trouble de la sorcellerie et des pratiques douteuses, aujourd'hui il me semble que nous assistons à l'avènement de la mièvrerie, avec force de bons sentiments, de lumière à tort et à travers, de paix et d'amour la bouche en coeur, les bras ouverts.....
C'est tout aussi consternant.
La question est la suivante: devons nous à jamais osciller entre le Mal et le Bien de manière tout aussi décérébrée, sans jamais prendre conscience des enjeux politiques et sociaux dans lesquels nous pouvons cependant apporter notre contribution?
Et alors que les gens nous confient leur essentiel c'est à dire leur être tout entier, leurs joies et leurs peines, mais leurs convictions aussi, devons nous nous cantonner à débiter des clichés, de mièvres messages sur le sens de la vie?
Quand on parle de spiritualité c'est à tort et à travers sans considérer le fait qu'il s'agit d'un travail de l'être à ce titre toujours en devenir et en renégiociation car nul n'est parfait.
Ce travail de l'être on le trouve pourtant énoncé chez des philosophes, comme LEVINAS par exemple.
Partant, notre communauté de mediums n'est elle pas réduite par sa propre volonté à des considérations manichéennes, sans grande ouverture ni traitement de l'humain avec sa dimension spécifique qui est la recherche de l'élévation sans jamais y parvenir tout à fait mais avec le souci d'y tendre en permanence, occultant alors la mission d'éclaireur qui devrait être la marque de noblesse de notre exercice.
C'est en ce sens que j'ai toujours signé lumineusement, non pas pour me substituer à la Lumière du Très-Haut, mais bien plutôt comme la baroudeuse que je suis qui aimera toujours les autres pour les précéder sur les chemins et faire en sorte que les écorchures aux genoux subies sur un chemin broussailleux, c'est à dire par l'invention de solutions originales aux problèmes de nos contemporains, soient sur moi pour éviter qu'elles ne blessent ceux qui s'adressent à moi.
Ceci est ma conception de l'exercice mediumnique comme inventeur, comme éclaireur, comme un être qui aime les autres au point de s'y engager tout entier.
Alors oui, je milite pour une voyance engagée dans la vie de ceux qui nous demandent de l'aide, mais aussi dans la société dont nous avons à tort trop souvent été écartés depuis des siècles et des siècles, nous marginalisant. Et si jadis nous subissions cette situation, nous l'avons par après entretenue de par le peu de cas fait envers notre prochain et la société qui nous entoure.
Clairvoyance vous dites? Oui, alors capacité d'alerter, d'anticiper, y compris pour le contexte dans lequel les humains se meuvent, et nous aussi d'ailleurs, la société.
Lumineusement,
Mickaelle.