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mardi 11 avril 2017

jacques Halbronn Pour une nouvelle terminologie: l'homme = Androgyne, la femme =andreide, au prisme du Livre de la Genése


Pour une nouvelle terminologie: l’homme = Androgyne , la femme = androïde au prisme du Livre de la Genése
par  Jacques  Halbronn
Nous sommes trop souvent victimes d’une certaine imprécision terminologique et il n’est pire sourd que celui qui  ne veut point entendre.
Nous nous en tiendrons à une lecture aussi proche du texte de la Genése, en ses deux premiers Chapitres.
Or, dans Genése I, il est bien question – pour parachever la Création, de la « formation » d’Adam, un être androgyne « à la fois mâle et femelle » nous dit le texte. Androgyne, terme grec, rend bien une telle ambivalence . Et l’on ajoute qu’il partage cette vertu avec « Elohim ».
Quant à Genése II, il est indiqué que pour parachever l’entourage de cet Androgyne,  Elohim s’est résolu à former à partir des os et de la chair d’Adam un être qu’il appelle « Isha ». On nous dit que cet être portera le nom de Isha parce qu’il a  été « pris » de Ish. Ce qui pour nous correspond assez bien à l’étymologie d’androïde, à savoir fils de l’homme, en grec comme Maimonide est fils de Maimon.
Que signifie ici la forme « isha »? Grammaticalement, c’est certes un féminin mais là encore cela ne renvoie pas pour autant automatiquement à la femme. Quand on emploie l’adverbe « activement », l’adjectif « actif » est mis au féminin « active », mais cela ne réserve nullement l’usage de cet advere-et de bien d’autres selon le même schéma- aux femmes!
On nous objectera qu’en hébreu, on a coutume d’utiliser le terme « isha » pour désigner  une certaine population anatomiquement assez bien repérable. Autrement dit, la Isha dont il est question dans Genése II  correspondrait à tout membre de cette population, généralement désignée sous le nom de ‘femmes » en français. Mais en français, le terme femme concerne à la fois l’être  humain qui n’est pas l’homme et la conjointe, l’épouse, et ce à la différence de bien des langues qui n’ont pas ce double emploi. D’ailleurs en hébreu moderne, « isha » présente  la même  dualité sémantique qu’en français.
D’aucuns n’hésitent évidemment pas – voulant jouer sur les deux tableaux, deux précautions valant mieux qu’une-  à déclarer que cette femme est aussi la neqéva de Genése I  mais alors on comprend mal cette création de la femme qui a lieu, quelques versets pluis loin, dans Genése II!
En réalité, il existe un argument caché  qui reléve de la simple observation et qui pèse sur le débat à savoir que l’androgyne et l’androide sortent  l’un comme l’autre d’un androïde, ce qui « prouverait » qu’ils sont bien tous deux « égaux ». Mais ce serait oublier que si l’on observe pendant quelques minutes une rue, on voit circuler toutes sortes de « passants », tant sur la chaussée que sur le trottoir, des humains mais aussi des chiens et autrefois des chevaux sans parler des voitures. Que l’utérus  soit un canal permettant  de faire passer aussi bien des androgynes que des androides ne saurait donc signifier que tout ce qui emprunte un même passage serait de même nature!
Mais revenons à ce qu’il faut entendre par androgyne et par androïde. Il est clair que l’androgyne, tel que nous le connaissons de nos jours, n’est plus en mesure de se reproduire sans passer par un androïde et d’ailleurs c’est bien pour cela que l’androide aura été créé. Rappelons qu’au Chapitre V de la Genése (et selon nous l’ordre des chapitres aura été perturbé et inversé, cf nos études à ce sujet tant en texte qu’en vidéo) Adam génére Seth sans l’aide d’un androide car c’était avant  qu’Elohim lui propose une compagnie ( Genése II).
Mais de là à soutenir que la neqéva en tant que composante de l’Androgyne n’est autre que la Isha, donc l’androide, il y a là comme une forme de sophisme et en tout état de cause, cela ne fait pas de cet androide un androgyne à part entière d’autant que la neqéva de l’androgyne ne se réduit pas à la fonction de reproduction; Isha la seule qui échappe à l’androgyne et qui le contraint à dépendre de l’androïde, du moins jusqu’à nouvel ordre et l’on sait que plusieurs types d’androides peuvent être envisagés, dont la « femme » ne serait qu’une catégorie parmi d’autres..
Si l’on s’en remet à la linguistique, on notera qu’il existe trois genres et trois personnes. En allemand, par exemple, les noms sont soit masculins (der), soit féminins (die), soit neutres (das) et le français comporte bien  une troisiéme personne du singulier et du pluriel. On aurait donc une sorte de ménage à trois: l’androgyne  plus l’androïde, qui serait « l’autre »; le « lui » (au pluriel eux)  ou le « elle ». La science fiction nous a familiarisés à la présence d’androides parmi nous mais c’est en réalité une très vieille histoire.




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JHB
11. 04. 17